Claude Francois

(André Popp/Gilbert Sinoué)
Le rideau est tombé pour la centième fois.
Dans ma loge déserte, il n'y a plus que moi
Que moi qui me regarde devant ce miroir
Comme un clown fatigué, un enfant dans le noir.
Et j'écoute la foule qui part dans la nuit
Ces filles et ces garçons qui retrouvent leur vie.
Ils emportent avec eux leur provision de rêve
Sans savoir que c'est un peu de moi qui s'achève.
La solitude c'est après, oui c'est après
Quand les soleils artificiels se sont fanés.
Quand tout s'éteint dans le matin et que se meurent les projecteurs.
La solitude c'est après, oui c'est après.
La solitude c'est après, oui c'est après.
Ce bistrot sans chaleur où nous nous retrouvons
Avec tous les amis, là sur mon addition.
Cette fille qui me jure que l'on s'est rencontré
À Douvres où, je suis sûr, n'être jamais allé.
Et la maison déserte et puis le dernier verre
Où je revois passer les images d'hier.
Étendu dans le noir, j'écoute le silence.
Je ne sais pas pourquoi je pense à mon enfance.
La solitude c'est après, oui c'est après
Quand les soleils artificiels se sont fanés.
Quand tout s'éteint dans le matin et que se meurent les projecteurs.
La solitude c'est après, oui c'est après.
La solitude c'est après, oui c'est après.
Quand tout s'éteint dans le matin et que se meurent les projecteurs.
La solitude c'est après, oui c'est après.
La solitude c'est après, toujours après.