Maurane

La cime des grands arbres se penche
En contre-jour dans la lumière
Piaf à la radio hait les dimanches
Moi, j'aime la fine poussière
Qui étincelle autour de toi
Sentir ton ventre sous mes doigts
Et toucher la tiédeur de ton corps
Te contempler de bas en haut
Quand je rapporte du dehors
Un peu de froid,
Des croissants chauds
Tout ce que j'aimais
Est à nouveau possible
Tout ce que j'aimais
Se lit sur ton visage
Tu es l'écran la cible
De mes plus belles images
L'écrin de mes souvenirs sauvages
Ce que je croyais perdu
Se peint sur ta peau nue
Je te connais à peine
Et je le sais déjà
Tout ce que j'aimais
Se trouve en toi
Tout ce que tu es déroule un pont
Entre les rives de mon rêve
Les reflets du fleuve au plafond
Prouvent qu'un nouveau jour se lève
Ordinaire et merveilleux
Tout ce que j'aimais, c'est peu de chose
Exactement comme tout le monde
Du quotidien à forte dose
De la banalité féconde
Tout ce que j'aimais tient dans tes yeux
Tout ce que j'aimais
Est à nouveau possible
Tout ce que j'aimais
Se lit sur ton visage
Tu es l'écran la cible
De mes plus belles images
L'écrin de mes souvenirs sauvages
Tout ce que j'aimais
Tout ce que j'aimais, c'est l'aventure
Et si j'osais, je te conjuguerais au futur
Au futur
Tout ce que j'aimais
Est à nouveau possible
Tout ce que j'aimais
Se lit sur ton visage
Tu es l'écran la cible
De mes plus belles images
L'écrin de mes souvenirs sauvages
Tout ce que j'aimais
Tout ce que j'aimais
Est à nouveau possible.