Najoua Belyzel

(Christophe Casanave/Najoua Mazouri)
Papa, maman, je vous déteste, vous avez agi comme deux pestes
Vous aurez pu vous retenir pour m'éviter d'connaître le pire
Maman, papa, avez-vous honte d'avoir donc commis là, cette faute ?
Vous êtes mes premiers bourreau, ricanant autour de mon berceau
Voici la berceuse qui résonne sans cesse dans ma tête creuse
Grâce à vous pardi, j'en veux à l'amour, j'en veux à la pluie
Je me sens maudit, voici la berceuse qui me saigne, l'envie
Papa, maman, quelle faiblesse, vous m'avez conçu d'amour détresse
Et me voila comme prisonnière de ma chair et de mes pensées
Maman, papa, j'faisais la fête, vous poussant même jusqu'a l'éprouvette
Mais vous n'avez donc rien compris, je n'voulais pas goûter la vie
Voici la berceuse qui résonne sans cesse dans ma tête creuse
Grâce à vous pardi, j'en veux à l'amour, j'en veux à la pluie
Je me sens maudite, voici la berceuse qui me saigne, l'envie
Papa, maman, je vous déteste... Mais je vous aime.