Закрыть

    Bernard Lavilliers

    Sertao

    4:39
    5.08 МБ
    160 кбит/с
    9

    Добавлена 20 февраля 2008 пользователем AND1

    Смотреть клип Sertao
    Смотреть клип Sertao
    Текст песни Sertao
    Текст песни Sertao
    Caruarú hotel centenario, suite princière
    Vue sur les chiottes, télé couleur, courant alternatif.
    Les pales du ventilateur coupent tranche à tranche l'air épais du manioc
    Le dernier texaco vient de fermer ses portes
    Y a guère que les moustiques pour m'aimer de la sorte
    Leurs baisers sanglants m'empêchent de dormir
    Bien fait pour ma gueule ! J'aurais pas dû venir ...
    Calé dans ton fauteuil tu écoutes ma voix
    Comme un vieux charognard tu attends que je crache
    La gueule jaune des caboclos, Antonio Des Morte
    Capangas machos à la solde des fazendeiros
    Pour te donner un avant-goût de vacances intelligentes.
    Ceux qui vendent du soleil à tempérament,
    Les cocotiers, les palaces, et le sable blanc
    Ne viendront jamais par ici,
    Remarque il paraît que voir les plus pauvres que soi, ça rassure.
    Alors allez-y, ici, tout le monde peut venir, ici il n'y a rien
    Un soleil ivre de rage tourne dans le ciel
    Et dévore le paysage de terre et de sel
    Où se découpe l'ombre de lampião
    D'où viendront les cangaceiros de la libération ?
    Le cavalier que je croise sur son cheval roux
    Son fusil en bandoulière qui tire des clous
    A traversé ce désert, la sèche et la boue
    Pour chercher quelques cruzeiros à Caruarú
    Un éternel été émiette le sertão
    Le temps s'est arrêté en plein midi
    Il y a déjà longtemps
    En attendant que l'enfer baisse l'abat-jour
    Qu'on se penche sur ta misère du haut de la tour
    Tu n'as que de la poussière pour parler d'Amour
    Aveuglé par la lumière comme dans un four
    Que tous les chanteurs des foires gueulent ta chanson
    Même si c'est le désespoir qui donne le ton
    Tu n'as pas peur de la mort, même tu l'attends
    Avec ton parabellum au cœur du sertão
    Un soleil ivre de rage tombe dans le ciel
    Et dévore le paysage de terre et de sel
    Où se découpe l'ombre de lampião
    D'où viendront les cangaceiros de la libération
    Sertão, sertão, sertão...
    Комментарии
    Комментарии