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    Misanthrope

    Le Lanceur D'ames

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    Добавлена 1 сентября 2011 пользователем Iron Man

    Текст песни Le Lanceur D'ames
    Текст песни Le Lanceur D'ames
    Le lanceur d'ames,
    Coeur de larmes, a jamais damne Divinne passerelle des enfers
    Ossuaire sanctifie de longevite
    Un retirement sordide loin des mortels
    Le lanceur d'ames
    Vague ame vogue pour l'eternite...
    J'ai decouvert le passage secret, la mere nourriciere
    Le coeur "generateur" de l'humanite.
    L'etrange trou noir, l'attraction du mal
    Residence de... l'obscurite.
    Ou l'ame des hommes glisse
    En corps a corps pour l'immortalite.
    Lanceur d'ames a l'infini
    Dans ta parade infernale traine
    Le fantome de la fin de ta vie.
    Le lanceur d'ames...
    Divinne passerelle des enfers
    Ossuaire sanctifie de longevite
    Un retirement sordide loin des mortels
    Le lanceur d'ames
    Coeur de larmes, a jamais damne
    Passerelle du Paradis aux enfers
    Puissance destructrice de sterilite
    Dans un jet de flammes
    Lances les ames
    J'ai decouvert le passage secret, la mere nourriciere
    Le coeur "generateur" de l'humanite.
    L'etrange trou noir, l'attraction du mal
    Residence de... l'obscurite.
    Ou l'ame des hommes glisse
    En corps a corps pour l'immortalite.
    Lanceur d'ames a l'infini
    Dans ta parade infernale, traine
    Le fantome de la fin de ta vie.
    Un astre morne et livide
    Se farde de noir pour te convoiter
    Lapides le d'un jet d'ames immobiles
    Que ta force surhumaine a engendre
    Au scintillement du sagittaire
    Lance les mortes ames
    Ou resonnent les etoiles
    Du trepas vers les tenebres
    Le lanceur d'ames...
    Passerelle du Paradis aux enfers
    Puissance destructrice de sterilite
    Lances les ames
    2. L'Envol
    Sers-toi de ton ame, laisse ton corps infame
    Dechet corporel dont le monde t'a dote.
    Cours vers un ailleurs, attendri par l'horreur
    Ou les meandres de l'esprit orchestre...
    cette sinueuse symphonie.
    Prends ton envol pour les cieux
    En maitre du temps immortel
    Prends ton envol pour joindre Dieu
    Et redonne au mal un sourire eternel
    Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
    Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites.
    J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
    Connaitre un jour, le secret
    Prends ton envol pour les cieux
    En maitre du temps immortel
    Prends ton envol pour joindre Dieu
    Et redonne au mal un sourire eternel
    Furtif a la menace, j'ai penetre le sas
    Monolithes en fusion, defiant le soleil
    Sans plume je m'envole du bord de la nacelle
    Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
    Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites.
    J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
    Connaitre un jour, le secret
    Connaitre un jour, les secretes reponses de l'hostie consacre.
    Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
    Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites.
    J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
    Connaitre un jour, le secret.
    Avec detachement, separes-toi de cette carapace charnelle
    Proie originelle du peche de l'Eden
    Apparais du cosmos, en maitre du temps
    Createur du mal, redonne vie au neant.
    Bouleverse le Cronos de ta science analphabete
    Redevient l'enfant souille, bannie... estropie de nazareth.
    Prends ton envol pour les cieux
    En maitre du temps immortel
    Prends ton envol pour joindre Dieu
    Et redonne au mal un sourire eternel
    De l'intuition des astres, secret comme un mage
    Furtif a la menace, j'ai penetre le sas
    Monolithes en fusion, defiant le soleil
    Sans plume je m'envole du bord de la nacelle
    Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
    Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites.
    J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
    Connaitre un jour, le secret
    Connaitre un jour, les secretes reponses de l'hostie consacre.
    Moi l'etre de chair, j'ai cru discerner
    Repondre a l'anatheme, d'inavouables verites.
    J'ai grandi infirme, n'osant imaginer
    Connaitre un jour, le secret.
    Avec detachement, separes-toi de cette carapace charnelle
    Proie originelle du peche de l'Eden
    Apparais du cosmos, en maitre du temps
    Createur du mal, redonne vie au neant.
    Bouleverse le Cronos de ta science analphabete
    Redevient l'enfant souille, banni... estropie de nazareth.
    Createur du mal, "je t'en prie", redonne vie au neant.
    3. Courtisane Syphilitique
    Voici le troupeau roux des tordeuses de hanches.
    Fuyez des palais morts combles par les barbares.
    Tas de chiennes en rut avaleuses de lezards,
    Vos crix sans voix percent les batisses du dehors.
    Que la nuit de joie aux profonds spasmes commence !
    Mille lueurs folles ruissellent dans le luxe.
    Hagards de sexes baveurs sans gestes ni paroles.
    Courtisane syphilitique, tu orchestres la danse
    Tes laquais dechirant la reine aux fesses cascadantes.
    Coeur de salete, bouche epouvantable.
    En contorsion desarticulees, danse nuit ardente,
    Le corps ouvert a de sublimes decadences.
    Tel un ange, fouille le ventre de cette femme,
    Caresse sa poitrine en d'horribles pressions.
    Et tel un rasoir sur la nuque d'un enfant,
    Asphyxie ta nichee infame.
    Courtisane syphilitique, eperdue d'argent,
    Sois assez basse pour repandre ton poison.
    Que peut-on bien faire de ton ame en loque !
    Aux yeux perdus, aux blancs si lointains...
    Tu retiens dans tes prunelles noires, pale et gisant quasi morte,
    Le flux de ce mal livide qui coule en tes veines.
    Ta tete et tes deux seins seront jetes... les flancs morts,
    Ils glaceront a jamais les doigts des griffeurs de ton corps !
    Affreuse, recouvre-toi des pleurs de tes maudits !
    Condamnes a mort, ils clament: <a l'infamie>.
    Architecture de mort,
    Ulcere de beaute.
    Dans ta jouissance Dame syphilis nous a fauches.
    Dame syphilis... nous a fauches.
    Architecture de mort,
    Ulcere de beaute.
    4. Impermanence et Illumination
    L'essence de la vie n'est que contradiction
    Souffles tes cierges avant de baillonner tes enfants
    Que ta descendance s'eteigne comme une braise de sang
    Delivres ces oiseaux momifies de leur cage
    Carresses d'emotion jonches d'ames de marbre
    Que nos vies d'agenouilles s'enduisent de douleur
    Je ne veux plus survivre a ce monde a venir
    Ou vais-je ?
    A quoi sert-on ?
    Quelle est l'origine de l'etre ?
    Je t'en supplie Dieu ne me dit plus non !
    Rassure nous sur ces questions qui nous hantent
    Si tu nous a cree, pourquoi nous laisser deriver
    La dualite entre le bien et le mal
    Cette atroce faculte de pouvoir rever
    Le primum movins, l'absence du noir
    Cette impossibilite de ne pouvoir avancer,
    Sans toujours trebucher, s'effondrer.
    Le Seigneur de mon ego n'est qu'illusion
    Pourquoi nous laisser eternellement sans reponse
    Je ne peux plus supporter l'idee meme d'exister
    Bafouons notre Foi en ton omniscience
    Prier n'exauce meme plus mes peches
    Es-tu le spleen, la glaciale approche du neant
    L'habile imagination d'une poignee de croyants
    Tu nous as donne une unique reponse dans la fuite
    Il faudra bien un jour que douleur s'amenuise
    J'ai enfin trouve le calme et la serenite
    Qui precede le detachement
    La compassion de tout etre
    N'est qu'impermanence et illumination
    5. Les Litanies de Satan
    O Toi, le plus savant et le plus beau des Anges,
    Dieu trahi par le sort et prive de louanges,
    O Satan, prends pitie de ma longue misere !
    O Prince de l'exil, a qui l'on a fait tort,
    Et qui, vaincu, toujours te redresse plus fort,
    O Satan, prends pitie de ma longue misere !
    Toi qui sais tout, grand roi des choses souterraines,
    Guerisseur familier des angoisses humaines,
    O Satan, prends pitie de ma longue misere !
    Pere adoptif de ceux qu'en sa noire colere
    Du paradis terrestre a chasses Dieu le Pere,
    O Satan, prends pitie de ma longue misere !
    O Toi qui de la Mort, ta vieille et forte amante,
    Engendras l'Esperance, - une folle charmante !
    O Satan, prends pitie de ma longue misere !
    Gloire et louange a toi, Satan, dans les hauteurs
    Du ciel, ou tu regnas, et dans les profondeurs
    De l'Enfer, ou, vaincu, tu reves en silence !
    Fais que mon ame un jour, sous l'Arbre de Science,
    Pres de toi se repose, a l'heure ou sur ton front
    Comme un Temple nouveau ses rameaux s'epandront !
    6. La Druidesse du G©vaudan
    Tapie dans l'ombre d'une nuit sauvage
    Dernier contrepoids d'animalite dressee
    Dressee contre l'humanite
    A pas de loup elle se faufile
    Courbant son ossature d'une souplesse divine
    Filant tel le feu follet au milieu des forets
    Ou son velours bleute entoure un regard de saphir cisele
    Druidesse, defie les pieges a loups tendus a l'encontre de ton elegance
    Car l'homme effraye s'arme contre ton improbable existence
    Appeure les, toi la proie ideale, impitoyablement chassee
    Bouc emissaire, agitateur de sortileges ancres dans le passe
    Memoire de nos ancetres, terrorises par la Bete
    La druidesse du Gevaudan tranforme son corps en metamorphose
    Ses crocs dechiquetant sa peau d'ecorce de rose
    Rude accouchement d'un metabolisme necrose
    Devorante renaissance d'un sang noir et souille
    La druidesse du Gevaudan se regenere de sagesse et d'immobilisme
    Enluminant ses grimoires de dorures gaeliques
    Offrant a la nature son sang comme "force de vie"
    Elle canalise la Bete en chacune de nos folies<>
    Faisons appel aux rudiments des techniques de chasse
    Druidesse, defie les pieges a loups tendus a l'encontre de ton elegance
    Car l'homme effraye s'arme contre ton improbable existence
    Appeure les, toi la proie ideale, impitoyablement chassee
    Bouc emissaire, agitateur de sortileges ancres dans le passe
    De nos contrees reculees
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