Закрыть

    Georges Brassens

    Le Bulletin De Sante

    4:02
    4.42 МБ
    160 кбит/с
    30

    Добавлена 20 февраля 2008 пользователем AND1

    Смотреть клип Le Bulletin De Sante
    Смотреть клип Le Bulletin De Sante
    Текст песни Le Bulletin De Sante
    Текст песни Le Bulletin De Sante
    J'ai perdu mes bajoues, j'ai perdu ma bedaine
    Et, ce, d'une façon si nette, si soudaine
    Qu'on me suppose un mal qui ne pardonne pas
    Qui se rit d'Esculape et le laisse baba.
    Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette
    Durant les moments creux dans certaines gazettes
    Systématiquement, les nécrologues jouent
    À me mettre au linceul sous des feuilles de chou.
    Or, lassé de servir de tête de massacre
    Des contes à mourir debout qu'on me consacre
    Moi qui me porte bien, qui respire la santé
    Je m'avance et je crie toute la vérité.
    Toute la vérité, messieurs, je vous la livre
    Si j'ai quitté les rangs des plus de deux cents livres
    C'est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon
    Et bien d'autres, j'ai pas la mémoire des noms.
    Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses
    C'est que je baise, que je baise, que je baise
    Comme un bouc, un bélier, une bête, une brute,
    Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !
    Qu'on me comprenne bien, j'ai l'âme du satyre
    Et son comportement, mais ça ne veut point dire
    Que j'en aie le talent, le génie, loin s'en faut !
    Pas une seule encore ne m'a crié "bravo !"
    Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma liste
    Rose, un bon nombre de femmes de journalistes
    Qui, me pensant fichu, mettent toute leur foi
    A m'donner du bonheur une dernière fois.
    C'est beau, c'est généreux, c'est grand, c'est magnifique !
    Et, dans les positions les plus pornographiques
    Je leur rends les honneurs à fesses rabattues
    Sur des tas de bouillons, des paquets d'invendus.
    Et voilà ce qui fait que, quand vos légitimes
    Montrent leurs fesses au peuple ainsi qu'à vos intimes
    On peut souvent y lire, imprimés à l'envers
    Les échos, les petits potins, les faits divers.
    Et si vous entendez sourdre, à travers les plinthes
    Du boudoir de ces dames, des râles et des plaintes
    Ne dites pas "C'est tonton Georges qui expire "
    Ce sont tout simplement les anges qui soupirent.
    Et si vous entendez crier comme en quatorze
    "Debout ! Debout les morts !", ne bombez pas le torse
    C'est l'épouse exaltée d'un rédacteur en chef
    Qui m'incite à monter à l'assaut derechef.
    Certes, il m'arrive bien, revers de la médaille
    De laisser quelquefois des plumes à la bataille...
    Hippocrate dit "Oui, c'est des crêtes de coq"
    Et Gallien répond "Non, c'est des gonocoques... "
    Tous les deux ont raison. Vénus parfois vous donne
    De méchants coups de pied qu'un bon chrétien pardonne
    Car, s'ils causent du tort aux attributs virils
    Ils mettent rarement l'existence en péril.
    Eh bien, oui, j'ai tout ça, rançon de mes fredaines.
    La barque pour Cythère est mise en quarantaine.
    Mais je n'ai pas encore, non, non, non, trois fois non
    Ce mal mystérieux dont on cache le nom.
    Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses
    C'est que je baise, que je baise, que je baise
    Comme un bouc, un bélier, une bête, une brute
    Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !
    Комментарии
    Комментарии